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Platon
?????? / plátôn
Copie d'un buste de la fin du IV siècle av. J.-C.
Naissance
Vers 428 / 427 av. J.-C.
Athènes, époque classique
Décès
Vers 347 av. J.-C. (~ 80 ans)
Athènes, époque classique
Sépulture
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
École/tradition
Fondateur de l'Académie
Principaux intérêts
Métaphysique ? cosmologie ? éthique ? politique ? esthétique ? rhétorique ? sophistique ? langage ? dialectique
Idées remarquables
Dialectique ? Maïeutique ? Allégorie de la caverne ? Théorie des formes ? Participation ? Réminiscence ? Imitation ? Philosophe roi
?uvres principales
Le Banquet ? La République ? Phédon ? Théétète ? Le Sophiste ? Phèdre ? Gorgias?Timée (Platon)
Influencé par
Présocratiques
Socrate
Mystères égyptiens, orphisme, Pythagore
A influencé
La majeure partie de la philosophie occidentale, une partie de la philosophie islamique
Adjectifs dérivés
platonicien, platonique, platonisant
Père
AristonVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
PérictionèVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Antiphon
Glaucon
Adimante
PotonèVoir et modifier les données sur Wikidata

Platon (en grec ancien : ?????? / Plátôn /plá.t??n/), né en 428 / 427 av. J.-C. et mort en 348 / 347 av. J.-C. à Athènes, est un philosophe antique de la Grèce classique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate dont il fut l'élève, ainsi que Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d'élaborer sa propre pensée. Celle-ci explore la plupart des champs importants, c'est-à-dire la métaphysique, l'éthique, l'esthétique et la politique. Il eut notamment comme élève Aristote à l'Académie qu'il a lui-même fondée à Athènes.

Son ?uvre, composée presque exclusivement de dialogues, produit les premières formulations classiques des problèmes majeurs de l'histoire de la philosophie. Chaque dialogue de Platon est l'occasion d'interroger un sujet donné, par exemple le beau ou le courage. Il y développe une méthode qu'il appelle dialectique ou maïeutique. Il voua la majeure partie de son activité à la philosophie première, mais il se consacra aussi aux apparences et aborda l'histoire naturelle dans laquelle il voulut établir deux principes :

Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des formes ou théorie des Idées, dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est le principe du Bien, englobant les archétypes du Juste, du Bon et du Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans La République, il développe en conséquence l'idée du philosophe roi.

La pensée de Platon n'est pas monolithique. Une partie de ses dialogues aboutissent à des apories philosophiques : apportant une solution aux problèmes posés, ils ne constituent pas une réponse unique et définitive. Un long débat a donc agité les commentateurs pour déterminer si Platon professait une philosophie dogmatique ou sceptique.

Il est généralement considéré comme l'un des premiers philosophes grecs, sinon comme l'inventeur de la philosophie, au point que Whitehead a pu dire : « La philosophie occidentale n'est qu'une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon ». Théophraste, parlant des philosophes, dit de Platon qu'il fut le premier par la renommée et le génie, tout en étant le dernier dans la chronologie.

  1. ? Prononciation en grec ancien retranscrite selon la norme API.
  2. ? Erreur de référence?: Balise <ref> incorrecte?: aucun texte n'a été fourni pour les références nommées CambridgeCompanionPlato
  3. ? Alfred North Whitehead, Procès et réalité, , p. 63.

Biographie

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Platon, copie du portrait exécuté par Silanion pour l'Académie vers 370 av. J.-C., Centrale Montemartini.

La vie de Platon est mal connue. La plus ancienne biographie de Platon qui nous soit parvenue, De Platone et dogmate eius, est due à un auteur latin du II siècle, Apulée. Toutes les autres biographies de Platon ? Diogène Laërce, Olympiodore le Jeune, Philodème (si l'on considère que les fragments de ses Academica ne constituent pas une biographie, sans quoi il faut le considérer comme le premier avant Apulée) et les auteurs anonymes des Prolégomènes et de la Souda ? ont été écrites plus de cinq cents ans après sa mort. À l'exception de quelques données considérées comme certaines, les informations sur sa vie doivent toujours être prises avec circonspection.

Jeunesse

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Platon est né à Athènes dans le dème de Collytos, en 428/427 av. J.-C.? Diogène Laërce le fait toutefois naître à Égine ? deux ans après la mort de Périclès.

Platon est issu d'une famille aristocratique. Sa généalogie est incertaine du côté de son père, Ariston d'Athènes, qui prétendait descendre de Codros, dernier roi légendaire d'Athènes. Elle est mieux établie pour sa mère, Périctionè, qui descendait de Dropidas, frère du législateur Solon. Périctionè est également la cousine germaine de Critias et la s?ur de Charmide, deux des Trente Tyrans d'Athènes en 404 av. J.-C.

Généalogie de la famille Platon.

Platon a deux frères, Adimante de Collytos et Glaucon, sans doute plus jeunes que lui, ainsi qu'une s?ur, Pôtonê (mère de Speusippe, successeur de Platon à la tête de l'Académie). La mère de Platon, veuve quelque temps après sa naissance, se remarie avec son oncle maternel, Pyrilampe. De leur union naît un fils, Antiphon, demi-frère de Platon, narrateur du Parménide. Selon les usages des grandes familles de son pays, Platon aurait dû recevoir le nom de son grand-père Aristoclès, et il est possible que ce soit son véritable nom ; « Platon » (?????? / plátôn, « large et plat ») n'aurait été qu'un surnom qui signifierait : « aux larges épaules » du fait de sa carrure athlétique, « au large front », ou encore « au style ample ». Platon était un bel homme aux larges épaules si l'on en croit Épictète et un buste qu'Ennius Quirinus Visconti considérait comme authentique.

Formation

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Buste de Parménide, penseur ionien qui a influencé la pensée de Platon.

Selon Diogène Laërce, Denis, maître d'école, grammairien, professeur de lettres, a été l'un des maîtres de Platon. Ce dernier a également eu pour maître de gymnastique (ou pédotribe) le lutteur argien Ariston d'Argos qui aurait surnommé son élève « Platon » en raison de sa constitution robuste (?????? / platús signifie « large » et « il avait les épaules larges »). Il aurait été aussi l'élève de Théodore de Cyrène, disciple de Protagoras, de Socrate, et de Théétète qui lui enseigne les mathématiques.

Selon Olympiodore le Jeune, Platon aurait remporté deux prix aux Jeux olympiques et aux Jeux isthmiques auxquels il aurait participé en tant que lutteur.

Enfin, selon Plutarque,la musique constituait en effet aux yeux de Platon une pièce maîtresse de l'éducation.

Il ne fait aucun doute que Platon a reçu l'éducation traditionnelle correspondant à son statut social, il semble que le détail du cursus avancé par Diogène Laërce relève d'une « illustration narrative des principales influences théoriques qui se seraient exercées sur Platon ». Ceci revient à dire que la biographie du jeune Platon serait une invention conçue pour s'accorder a posteriori avec ses ?uvres. Apulée rapporte qu'il a d'abord été fortement influencé par les principes des penseurs ioniens comme Héraclite, Parménide, Zénon et Anaxagore ; c'est après la mort de Socrate que Platon s'est appliqué à la doctrine de Pythagore.

Il a durant sa formation pour condisciple Isocrate, qui selon Diogène Laërce a six ans de plus que lui.

Platon et la vie politique

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Platon, par ses origines, est en relation étroite avec le parti oligarchique que par ailleurs il honnit. Il semble qu'il n'ait pas été insensible à la célébrité de sa famille, qu'il mentionne dans le Charmide et dans le Timée. Dans La République, il considère la politique comme étant un honneur, le plus grand devoir d'un bon citoyen et le couronnement de la vie philosophique.

Malgré tout, Platon abandonne de bonne heure la vie politique, carrière par excellence de l'homme libre à Athènes. D'après la Lettre VII, dont l'authenticité est généralement acceptée, il s'est essayé à la politique, et a même pris quelque part au gouvernement des Trente tyrans, un gouvernement despotique et sanguinaire qui aurait procédé à près de 1 500 exécutions sommaires. Il aurait renoncé à la vie publique, dégoûté par les excès et les fureurs des partis.

« Du temps de ma jeunesse, je ressentais en effet la même chose que beaucoup dans cette situation : je m'imaginais qu'aussitôt devenu maître de moi-même, j'irais tout droit m'occuper des affaires communes de la cité. Et voilà comment le hasard fit que je trouvai les choses de la cité. Le régime d'alors était en effet l'objet de virulentes critiques de la part du plus grand nombre, et une révolution éclata. [?] Et moi, voyant donc cela, et les hommes qui s'occupaient de politique, plus j'examinais en profondeur les lois et les coutumes en même temps que j'avançais en âge, plus il me parut qu'il était difficile d'administrer droitement les affaires de la cité. Il n'était en effet pas possible de le faire sans amis et associés dignes de confiance, et il n'était pas aisé d'en trouver parmi ceux qu'on avait sous la main, car notre cité n'était plus administrée selon les coutumes et les habitudes de nos pères. »

? Lettre VII, 324.

En 403 av. J.-C., la démocratie est rétablie à Athènes par Thrasybule de Stiria et Anytos, un des accusateurs de Socrate quatre années plus tard.

Rencontre avec Socrate

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À vingt ans, vers -407, Platon fut mis en relation avec Socrate ; d'après Élien le Sophiste, Platon aurait résolu de quitter Athènes pour aller rejoindre l'armée. Socrate, l'ayant surpris en train d'acheter des armes, l'aurait fait changer d'avis et persuadé de se tourner vers la philosophie. Élien précise cependant qu'il s'agit d'un ouï-dire, et avoue ne pas savoir si l'histoire est vraie.

Socrate, négligeant les problèmes cosmologiques, s'attachait uniquement à l'homme et aux principes qui doivent diriger sa vie ; Platon se passionne dès lors pour la morale et adopte l'art socratique d'interroger et de philosopher, la dialectique. À la suite de cette rencontre, Platon abandonne l'idée de concourir pour la tragédie grecque et brûle toutes ses ?uvres. Il commence à écrire ses dialogues durant le vivant de Socrate : Hippias mineur et Ion, entre autres. « Socrate, qui venait d'entendre Platon donner lecture du Lysis, s'écria : Par Héraclès, que de faussetés dit sur moi ce jeune homme ! ». Platon est le disciple de Socrate durant neuf ans, de 407 à la mort du maître, en 399 av. J.-C. Malade, plein de regrets déchirants et d'indignation après le procès et la condamnation de Socrate, il ne peut assister à la mort du philosophe. Selon Hermodore de Syracuse, inquiet sur le sort des disciples de Socrate, il se réfugie en compagnie de quelques amis chez Euclide de Mégare.

Voyages de formation

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Platon aurait fait un voyage en Égypte, selon les témoignages de Plutarque, de Strabon, de Cicéron et d'Hermodore de Syracuse. Diogène Laërce écrit : « À l'âge de vingt-huit ans, selon Hermodore, il [Platon] s'en alla à Mégare, chez Euclide, accompagné de quelques autres élèves de Socrate, mort à l'époque. » Il se rend ensuite à Cyrène, auprès de Théodore de Cyrène (appelé également Théodore le mathématicien), et de chez lui en Italie, chez Philolaos de Crotone et Eurytos de Tarente, deux pythagoriciens. Le voyage en Égypte aurait eu plus d'importance et sans doute de durée. On sait qu'il a séjourné en Égypte chez les prêtres du haut clergé d'Héliopolis. Toutefois, la réalité du voyage en Égypte est parfois controversée car sa connaissance de ce pays paraît indirecte et stéréotypée ; son ?uvre est parsemée de souvenirs qui en sont autant de témoignages. D'après Plutarque, Platon aurait vendu de l'huile en Égypte pour financer son voyage de retour. Il aurait été en Italie du Sud, à Tarente dans ce qui est alors appelé la Grande-Grèce. Là, il rencontre le pythagoricien Philolaos de Crotone, et ses auditeurs, Timée de Locres et peut-être Archytas de Tarente. Cependant, la Lettre VII laisse entendre que Platon ne rencontre Archytas qu'au cours du deuxième voyage en Sicile ; Photios dit qu'il devint alors son disciple. À cette occasion, qui s'étale de 388 à 387 av. J.-C., il approfondit l'opposition entre l'âme et le corps, sa connaissance des nombres, et s'initie à l'idéal du philosophe-roi.

Fondation de l'Académie et crise intellectuelle

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Plan de l'Athènes antique. L'Académie se situe au nord de la ville.

Après l'échec politique à Syracuse, Platon fonde, en 387 av. J.-C., à Athènes, près de Colone et du gymnase d'Acadèmos, une école nommée « l'Académie », selon le modèle des pythagoriciens. Il y enseigne pendant quarante ans. Sur le fronton de l'Académie la devise « Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre » n'est qu'une légende. Dans cette institution, l'enseignement des sciences exactes prépare à l'étude de la philosophie tant en elle-même que dans ses applications politiques. Des philosophes illustres sont formés à l'Académie :

L'école a subsisté pendant neuf siècles, jusqu'au règne de l'empereur byzantin Justinien en 529.

Vers 370 av. J.-C., Platon traverse, une longue crise intellectuelle, durant laquelle il s'interroge sur sa théorie des Idées (interrogation qui traverse les dialogues du Parménide et du Sophiste).

Il prend conscience de la difficulté d'association (en grec ancien : ????????) des idées entre elles et notamment :

En même temps, il semble admettre, sous l'influence d'Eudoxe de Cnide, l'idée d'un ordre dans le sensible, et s'orienter vers un dualisme de type oriental : « Cet univers, tantôt la Divinité guide l'ensemble de sa marche, tantôt elle l'abandonne à lui-même ».

Derniers voyages et derniers écrits

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Sites et dialectes de Grande-Grèce.

Laissant la direction de son école à son élève Eudoxe de Cnide, au début de 367 av. J.-C., il fait un deuxième voyage politique en Sicile. Là, Dion de Syracuse lui demande d'enseigner la philosophie à son beau-frère Denys II, fils de Denys l'Ancien. Mais rapidement son élève bannit Dion, soupçonné de comploter, et place Platon en détention pendant un an à la citadelle d'Ortygie. Platon aurait été en Sicile, avec les dispositions d'un réformateur, pensant créer une cité qui serait gouvernée selon les principes philosophiques exposés dans les dialogues de La République (372).

Le troisième et dernier voyage politique de Platon en Sicile a lieu en 360 av. J.-C. En 361, Denys II le Jeune promet d'accorder la grâce de Dion à condition que Platon revienne une troisième fois en Sicile. Platon, âgé de soixante-huit ans, confie alors l'Académie à Héraclide du Pont, et accepte, pour remplir cette fois un devoir d'amitié. Mais Denys ne tient pas ses promesses concernant Dion qu'il soupçonne de nourrir de funestes desseins. Platon est de nouveau privé de liberté. Sa vie étant en danger, le pythagoricien Archytas de Tarente doit envoyer un vaisseau pour libérer Platon. C'est l'occasion d'un second contact approfondi avec le pythagorisme. À cette occasion (ou à la mort de Philolaos), vers 380, il achète « à Philolaos de Crotone trois livres sur la doctrine de Pythagore pour cent mines d'argent ». Le Timée dans ses considérations sur l'Âme du monde, et sur les notions d'harmonie et de médiété (35-44 ; 54-55) est pythagorisant, et l'on trouve dans le Philèbe (16 c-d) l'opposition pythagoricienne Limité - Illimité. Pendant les treize dernières années de sa vie, de 360 à 347, Platon ne semble pas avoir quitté Athènes ; au sein de l'Académie, il continue à écrire et à étudier, rédigeant le Timée, Les Lois, et le Critias, ces deux derniers ouvrages restés inachevés.

D'après un récit de Néanthe de Cyzique, à Olympie, lors des Jeux Olympiques de 360 av. J.-C., il retrouve Dion de Syracuse et lui conseille de renoncer à une expédition contre Denys II. Quatre ans plus tard, Dion renverse Denys II, mais est assassiné par un ami, le rhéteur d'origine athénienne Callippe d'Athènes. Platon, âgé de 80-81 ans, meurt à Athènes en 347 ou 346 av. J.-C., « au cours d'un repas de noces ». La tradition symbolique veut qu'il soit mort à l'âge de 81 ans, 81 étant le carré de 9. Platon est traditionnellement supposé inhumé à l'Académie. En avril 2024, l'agence de presse italienne ANSA révèle les conclusions d'une équipe de chercheurs qui situe son lieu d'inhumation de manière plus précise, et ce, grâce au déchiffrement d'un papyrus carbonisé, peut-être écrit par le philosophe Philodème de Gadara, retrouvé à Herculanum, qui semble indiquer que Platon aurait été enterré dans un jardin privé, près d'un sanctuaire dédié aux Muses dans l'Académie platonicienne.

  1. ? Sur la vie de Platon, tous les documents ont été rassemblés dans (en) A. Swift Riginos, Platonica. The Anecdotes concerning the Life and Writings of Plato, Leyde, Éditions Brill, .
    • Diogène Laërce (vers 200), Vies et doctrines des philosophes illustres, t. III, 1-47, Le livre de poche, , p. 391-427
    • (en) Olympiodore le Jeune et L. G. Westerink (éd.) (après 527), Commentary on the First Alcibiades of Plato. Critical text and indices, Amsterdam, North-Holland Publ. Co., , xvi-191
    • « Chronologie », dans Platon, Lettres (traduction, introduction, notices et notes de Luc Brisson), Garnier-Flammarion, , 314 p., p. 293-296.
  2. ? « De Platone et eius dogmate - Wikisource », sur la.wikisource.org (consulté le ).
  3. ? Olympiodore, philosophe néoplatonicien, a placé une biographie de Platon au début de son Commentaire de l'Alcibiade.
  4. ? Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, Le livre de poche, coll. « La Pochothèque », , p. 372.
  5. ? Robin 1935, p. 2.
  6. ? Élien, Histoires variées [lire en ligne], III, 17.
  7. ? Brisson 2008, p. IX.
  8. ? Maurice Croiset, Introduction aux ?uvres complètes de Platon, éditions des Belles Lettres, 1970, p. 2.
  9. ? Pierre Pellegrin, Platon : Apologie de Socrate, Nathan, coll. « Les Intégrales de philo » (lire en ligne).
  10. ? Entretiens, I, 8, 13.
  11. ? Iconoq. grecq., I, 169, pl. XVIII.
  12. ? Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, III, 1.
  13. ? Plutarque, De Musica, XVII.
  14. ? Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, III, 1.
  15. ? « Platon et les régimes politiques », sur philosciences.com (consulté le ).
  16. ? Élien, Histoires variées [lire en ligne], III.
  17. ? Élien, Histoires variées [lire en ligne], II, 30.
  18. ? Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne], Solon, 2.
  19. ? Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] Platon, III, 6.
  20. ? L'Égypte, la Grèce et l'école d'Alexandrie, L'Harmattan, 2005, p. 101-121.
  21. ? Frédéric Mathieu 2014, p. 24-106.
  22. ? Timée, 21-24.
  23. ? Critias, 108 d, 110 b, 113 a.
  24. ? Les Lois (V, 747 c).
  25. ? Luc Brisson, « L'Égypte de Platon », Les Études philosophiques, 1987, p. 153-168 ; « les quatre « topoi » (lieux communs) qui figurent dans le Busiris de son ami Isocrate ».
  26. ? B. Mathieu, « Le voyage de Platon en Égypte », in Annales du Service des antiquités d'Égypte (ASAE), 71 (1987), p. 153-167.
  27. ? Photios, la Bibliothèque : notice 249.
  28. ? Timée, 58 d.
  29. ? Jean Philopon (VI siècle), Commentaire sur le De anima d'Aristote, trad., Louvain, 1966. Tzétzès (XII s.), Chiliades, VIII, 973. H. D. Saffrey, « Une inscription légendaire », Revue des études grecques, Paris, Tome LXXXI, 1968, p. 67-87.
  30. ? Aulu-Gelle, Nuits attiques, III, 13 : « Démosthène, pendant sa jeunesse, lorsqu'il était disciple de Platon, ayant entendu, par hasard, l'orateur Callistrate prononcer un discours dans l'assemblée du peuple, quitta l'école du philosophe pour suivre l'orateur. Démosthène, dans sa première jeunesse, allait souvent à l'Académie, où il suivait assidûment les leçons de Platon. Un jour Démosthène, sortant de chez lui pour se rendre, selon sa coutume, à l'école de son maître, voit un nombreux concours de peuple ; il en demande la cause : on lui répond que cette multitude court entendre Callistrate. Ce Callistrate était un de ces orateurs publics d'Athènes que les Grecs appellent démagogues. Démosthène se détourne un instant de sa route pour s'assurer si le discours qui attirait tant de monde était digne d'un tel empressement. Il arrive, il entend Callistrate prononcer son remarquable plaidoyer sur Oropos. Il est si ému, si charmé, si entraîné, qu'aussitôt, abandonnant Platon et l'Académie, il s'attache à Callistrate ».
  31. ? Aristote, Politique (lire en ligne), V, X, 1311 b 21.
  32. ? Pierre Pellegrin 2014, p. 2464.
  33. ? Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions], III, 46.
  34. ? Brisson 2008, p. XII.
  35. ? Selon Léon Robin dans La Théorie platonicienne des Idées et des Nombres, publié en 1908, et Pierre-Maxime Schuhl.
  36. ? Pierre-Maxime Schuhl, L'?uvre de Platon, Vrin, 1961.
  37. ? Eduard Zeller, La philosophie des Grecs, trad. É. Boutroux, 1877.
  38. ? Maurice Croiset, Introduction aux ?uvres complètes de Platon, éditions des Belles Lettres, 1970, p. 9.
  39. ? (en) ANSA, « ANSA/Herculaneum papyri reveal Plato's burial place » (consulté le )
  40. ? Mathilde Ragot, « La tombe perdue de Platon localisée grâce à un papyrus calciné d'Herculanum », sur geo.fr, (consulté le )


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